Le monstre, aux frontières de l’humain

Le monstre, aux frontières de l'humain

I. Histoire du mot

 

Le mot monstre vient du latin monstrum, qui signifie un événement extraordinaire. En français, il a d’abord désigné un être fantastique, féroce. Puis à partir du XVIIIe siècle, le terme « monstre » sert à désigner des êtres laids, repoussants.

 

II. Caractéristiques du monstre dans les contes

 

Dans les contes, le monstre a un physique exceptionnel, comme une taille disproportionnée pour les géants, ou une disgrâce physique inhabituelle chez les humains, comme la barbe bleue de Barbe bleue.

Le monstre, s’il n’a pas un physique exceptionnel, peut avoir des pouvoirs magiques, comme les fées ou les sorcières. Lorsque le héros rencontre une sorcière, en effet, rien ne lui permet de savoir qu’il s’agit d’une sorcière, ce qui fait toute la fourberie du personnage, mais la sorcière se rend monstrueuse et extraordinaire par ses pouvoirs magiques.

Ensuite, il y a des caractéristiques morales du monstre. Celui-ci est capable ou de méchanceté ou de cruauté, comme les sorcières qui mettent en place des stratagèmes pour piéger le héros ; ou bien de bonté, comme la bonne fée. A travers les caractéristiques morales du monstre, le monstre s’avère très semblable à l’humain, puisque celui-ci est également capable de bonté ou de cruauté.

Enfin, le monstre fait à moitié partie du monde humain pour les raisons mentionnées, et est très proche du monde animal. L‘ogre par exemple a du flair, comme les animaux, et dévore de la chair fraiche.

 

III. Bénéfique ou maléfique ?

 

Dans le conte, le monstre est-il bénéfique ou maléfique pour le héros ?

Il y a tout d’abord des monstres bénéfiques, comme la bonne fée qui améliore le destin de son protégé. Il y a des personnages plus ambivalents : les sorcières sont a priori maléfiques, puisqu’elles proposent plusieurs épreuves au héros, mais le héros sort grandi de ces épreuves. Il en va de même pour les ogres et les géants, qui ont une force extraordinaire, mais une intelligence limitée. Ainsi le héros doit développer des ruses ne pouvant pas rivaliser sur le plan de la force et devant donc se montrer supérieur sur le plan de l’intelligence.

Ainsi le monstre même lorsqu’il est maléfique, enrichit le héros sans le vouloir. Il est ainsi toujours un

 

Le monstre semble appartenir au genre humain, mais il a un physique repoussant ou puissant, possiblement par la magie. La confrontation avec le monstre permet au héros de surmonter des épreuves qui de prime abord étaient insurmontables. Le monstre permet ainsi au héros de se transformer, en apprivoisant ses peurs.

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