Le changement global et ses principaux effets géographiques régionaux

Le changement global et ses effets

Qu’est-ce que le changement global ? Comment l’humanité peut-elle s’y adapter et l’atténuer ?

 

Chaque année, la planète se réchauffe. Ce réchauffement climatique est dû à l’activité humaine. Les scientifiques estiment que si les habitudes de vie ne changent pas, en 2100 la planète se sera réchauffée d’environ 5,3°C. Ce changement climatique serait irréversible et aurait de graves conséquences. Il faut donc trouver des solutions pour réduire la production de gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement de la planète. Le réchauffement climatique est déjà réel aujourd’hui et provoque ou amplifie des catastrophes naturelles. Près de 3,2 milliards de personnes ont été touchées par des catastrophes naturelles entre 2000 et 2015. 60 % de ces catastrophes sont liées à des inondations, à des tempêtes qui ont parfois un lien direct avec le réchauffement climatique. 

 

I. Comprendre le changement global

 

L’expression de « changement global » désigne l’ensemble des éléments climatiques, économiques ou démographiques modifiés de façon irréversible par le réchauffement planétaire.

Les causes de ce changement sont nombreuses :

– La croissance urbaine : l’augmentation de la population entraîne l’augmentation de la demande énergétique et de la production de gaz à effet de serre.

– L’urbanisation favorise la production et la concentration de la pollution.

– La déforestation a un impact important sur le climat car les arbres permettent, entre autres, de transformer le dioxyde de carbone (un gaz à effet de serre) en oxygène.

 

II. Les effets du changement global

 

Le réchauffement climatique augmente les risques naturels, comme les tsunamis, les inondations, les ouragans, les sécheresses. L’augmentation de ces risques naturels augmente la probabilité que des catastrophes naturelles se produisent. L’impact des catastrophes naturelles est minime dans des zones pas ou peu peuplées, mais les catastrophes se produisent parfois dans des zones où la densité de population est forte, ce qui en augmente les dégâts.

La pollution et la surproduction comptent parmi les facteurs d’aggravation des catastrophes.

Les pays en voie de développement sont les pays les plus vulnérables face aux catastrophes. En effet, ces pays n’ont souvent pas les moyens de former les populations ou de se prémunir au maximum contre ces catastrophes. Ainsi, 98 % des catastrophes naturelles touchent les populations des pays en voie de développement. Au Japon, pays riche situé près de failles sismiques et qui est donc régulièrement soumis à des tremblements de terre, les bâtiments sont conçus pour pouvoir résister à certaines vibrations. Certains pays en voie de développement n’ont pas les moyens de recourir à ces technologies et ne peuvent que subir les catastrophes. La vulnérabilité face aux catastrophes dépend du niveau de développement.

 

III. Quelles solutions possibles ?

 

Il est nécessaire de mener une réflexion à plusieurs échelles.

 

À l’échelle mondiale, les pays du monde entier se réunissent chaque année dans une réunion appelée la « COP » et essayent de s’entendre pour tenter de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ces réunions débouchent souvent sur des compromis, parfois assez minimes et il est difficile aujourd’hui d’en mesurer les impacts. Néanmoins, il est nécessaire de maintenir ces initiatives afin de préserver le climat. La dernière COP a fixé comme objectif aux pays membres de réduire d’ici 2050 les émissions de gaz à effet de serre de 40 à 70 %. C’est un objectif ambitieux qui demande un véritable effort collectif.

À l’échelle nationale, les pays peuvent également avoir un impact écologique positif. Pour cela, il est nécessaire de mener des politiques de réduction de la pollution, qu’elle soit issue de la production industrielle, des moyens de transport ou des familles elles-mêmes.

À l’échelle locale, il existe des PPR (plans de prévention des risques) dont le but est de sensibiliser la population afin qu’elle ne soit pas démunie en cas de catastrophe. Cependant, les pays les plus pauvres manquent de moyens et n’ont pas la possibilité de former et d’éduquer les populations à la gestion des catastrophes et faute d’être préparées en amont, elles seront subies.

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