Le plus-que-parfait est un temps qui appartient au mode indicatif.
I. Quand utilise-t-on ce temps ?
On utilise le plus-que-parfait lorsqu’on veut exprimer une action qui se situe avant une autre action déjà exprimée au passé. Le plus-que-parfait exprime ainsi une antériorité dans un récit au passé.
Par exemple dans les trois phrases suivantes, « perdre » est au plus-que-parfait :
- J’ai vu que tu avais perdu te clés.
- Je vis que tu avais perdu te clés.
- Je voyais que tu avais perdu te clés.
Comme on le remarque dans les exemples, pour qu’il y ait un plus-que-parfait, il faut nécessairement que l’autre verbe de la phrase soit conjugué dans un temps du passé.

Si on utilise le plus-que-parfait dans notre exemple précédent, c’est qu’il y a bien en effet une antériorité dans le passé : « j’ai vu » est une action du passé, mais l’action « avoir perdu ses clés » est encore plus loin dans le passé.
II. Comment forme-t-on ce temps ?
Le plus-que-parfait est un temps de l’indicatif, donc un temps utilisé pour décrire la réalité.
Le plus-que-parfait est un temps composé. Il se conjugue avec un auxiliaire conjugué à l’imparfait + un participe passé. Par exemple :
J’avais regardé par la fenêtre.
Elles étaient parties.