Les 8 étapes de la méiose - Le schéma

Construction du schéma

Voici des astuces pouvant aider à la réalisation des huit schémas résumant le processus de la méiose, nécessaires pour le baccalauréat.

Comment schématiser la Prophase I ?

Les chromosomes s’individualisent, l’ADN se compacte en chromosomes. L’enveloppe nucléaire apparaît. On a alors des paires de chromosomes, d’homologues ou bivalents qui s’appareillent. Chaque chromosome comprend deux chromatides rigoureusement identiques étant donné que cette étape est précédée d’une duplication d’ADN.

Arbitrairement, on prend deux paires de tailles différentes. On utilise deux couleurs : rouge pour les chromosomes d’origine maternelle et bleue pour les chromosomes d’origine paternelle. Ne pas oublier de le noter sur la légende, ainsi que l’emplacement du centromère, l’enveloppe nucléaire et la membrane cytoplasmique.

Comment schématiser la métaphase I ?

Au milieu de la cellule se place une plaque équatoriale, séparant les chromosomes homologues alignés en deux. On peut mettre les deux chromosomes bleus du même côté ou non (pas d’importance) mais il faut garder une cohérence sur la suite des schémas. C’est le fondement du brassage interchromosomique.

Comment schématiser l’anaphase I ?

Il y a migration ou ascension polaire des chromosomes.

Comment schématiser la télophase I ?

On a deux cellules filles qui n’ont plus des paires de chromosomes homologues mais seulement un chromosome.

Ces deux cellules filles sont en n=2.

À la fin de ce cycle, on recommence avec une prophase II, où l’enveloppe nucléaire ré-apparaît dans les deux cellules filles.

En métaphase II, il y a alignement des centromères sur la plaque équatoriale.

En anaphase II, il y a une disjonction des chromatides et une ascension polaire.

À la fin de cette méiose, en télophase II, on obtient quatre cellules filles qui contiennent chacune un grand et un petit chromosome à une chromatide et la formule chromosomique est la même qu’en télophase I : n = 2, étant donné que l’on a deux chromosomes au total.

Crossing-over

Qu’est-ce que le crossing-over ?

Le crossing-over est un phénomène particulier se déroulant lors de la méiose.

En prophase 1 de méiose, lors de l’appariement des chromosomes, on rencontre parfois deux chromosomes qui s’enjambent, comme illustré sur la photo ci-dessous.

Quel est le rôle du crossing-over ?

Cet enjambement entraîne un échange de portions de chromatides entre les deux chromosomes homologues.

Le premier schéma est une illustration de la photographie. Il représente la paire de chromosomes homologues : l’un est coloré en rouge, l’autre en bleu. Le grand rouge possède deux types d’allèles, A+ et B+, tandis que le grand bleu en possède deux autres, A et B.

Lors de la prophase I, l’enjambement des deux chromatides des deux chromosomes aboutit à un échange d’une portion (d’un fragment) de chromatides.

Sur le deuxième schéma, à la fin de la prophase I, les paires de chromosomes seront un peu chimériques, puisqu’il y a un chromosome double rouge A+/A ; B+/B+ et un chromosome double bleu A+/A ; B/B.

Si l’on représente les quatre gamètes obtenus en fin de méiose, on obtient un gamète avec un chromosome simple A+ ; B+ et un autre avec un chromosome simple A ; B. Ils sont dits parentaux puisqu’ils ressemblent énormément aux génotypes initiaux.

Les deux autres gamètes obtenus sont dits recombinés. En effet, ils ont acquis une information nouvelle : un gamète possède un chromosome A ; B+ : il a échangé la fraction comprenant l’allèle A+ contre celle comprenant l’allèle A, tout en conservant celle comprenant l’allèle B+, tandis que l’autre gamète possède un chromosome A+ ; B, qui à l’inverse s’est vu troqué son allèle A contre l’allèle A+, tout en conservant l’allèle B.

Quatre gamètes sont donc obtenus, mais ils sont les témoins d’un brassage intrachromosomique. De l’information génétique a été brassée par crossing-over, échangeant certains allèles.

Les 8 étapes de la méiose - Cas particulier

Cas particulier

Quand on fait un schéma de méiose, le but est souvent de montrer la diversité, le brassage de l’information que cela engendre.

Par exemple, pour une cellule 2n = 4, en métaphase I, il y a deux possibilités :

1 – Grand bleu/petit rouge et grand rouge/petit bleu.

2 – Grand bleu/petit bleu et grand rouge/petit rouge.

En télophase II, il y aura donc quatre cellules filles différentes pour chacun des deux cas :

1 – Un grand bleu avec un petit rouge OU un grand rouge avec un petit bleu.

2 – Un grand bleu avec un petit bleu OU un grand rouge avec un petit rouge.

On peut donc obtenir quatre gamètes de génotypes différents. Lors de la méiose, on assiste à un brassage génétique, ici un brassage interchromosomique étant donné qu’on a brassé les chromosomes entre eux.

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