L'École lyonnaise

L’École lyonnaise est un mouvement littéraire.

 

Période

Renaissance (XVIe siècle : 1500 à 1599). La période du XVIe siècle est aussi la période de la Pléiade.

 

Définition

L’École lyonnaise regroupe un ensemble de poètes vivant à Lyon au XVIe siècle, s’inspirant de la poésie antique (Ovide, Virgile : poésies amoureuses qui parlent du couple, de la séduction, d’un certain type de couple qui est celui du berger dans les pastorales) et de la poésie italienne (Pétrarque : auteur du XIVe siècle italien, il a écrit des poèmes amoureux dans le sud de la France à Avignon.)

 

Auteurs

Louise Labé : femme auteure, elle écrit entre 22 ans et 30 ans, elle reprend la forme poétique développée par Pétrarque, à savoir le sonnet.

Maurice Scève : contemporain de Louise Labé et ceux-ci se sont sûrement croisés, puisque dans cette École lyonnaise, les auteurs se rencontraient, écrivaient à plusieurs mains, etc. Maurice Scève a beaucoup voyagé, il a rencontré d’autres poètes de son temps comme Clément Marot.

 

Œuvres principales

Louise Labé : Sonnets. Exemple : « Je vis, je meurs, je me brûle et me noie » extrait de poème très connu, puisqu’il développe tous les paradoxes du sentiment amoureux.

Maurice Scève : « Le blason du sourcil » tiré de son recueil de poèmes Délie. Le blason est un poème qui décrit une partie du corps, souvent une partie du corps aimé. Cette description est donc positive. A l’inverse, la critique d’une partie du corps de manière parodique ou humoristique est appelée contre-blason. Ici, il s’agissait d’un concours où tout le monde devait écrire un blason sur le sourcil et Maurice Scève remporte ce concours. Délie est un recueil de poèmes amoureux dont la destinataire est inconnue. Elle serait cette Délie, bien que ce ne soit pas un prénom de l’époque. De ce fait, il est supposé que Délie serait un anagramme de l’idée. L’idée est une manière de dire que Maurice Scève n’aime que l’abstrait, l’idée, l’idéal et ne s’intéresse pas aux amours terrestres.

 

Formes

– Sonnet : forme représentative de la Renaissance, inventée par Pétrarque en Italie. Forme très régulière : 2 quatrains (rimes embrassées) et 2 tercets (plusieurs modèles de rimes, mais souvent rimes croisées ou suivies) qui développent des idées différentes.

– Élégie : forme qui date d’Ovide et de Virgile, elle assez libre puisque c’est un long poème avec des vers qui riment et qui sont tous de la même longueur. C’est un poème triste, dans lequel on déplore quelque chose ou la perte de quelqu’un.

– Blason : petits vers à rimes plates, il fait la description élogieuse d’un être ou d’un objet.

 

Thèmes

L’amour, le désir (à cause de cette présence du corps de l’autre), la tristesse (l’élégie : poème de Louise Labé « Je vis, je meurs, je me brûle et me noie »), le corps.

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