Phénomènes naturels et risques pour les populations

Sismicité et volcanisme : aléas, enjeux et risques

I. Volcanisme et de sismicité

 

Le volcanisme est dû à des éruptions volcaniques qui sont dues à des déplacements de magma. Magma : roches fondues en profondeur et qui remontent vers la surface.

 

Le magma peut atteindre la surface, dans ce cas-là, la lave est fluide. De par sa composition chimique, elle est fluide et peut s’écouler le long des pentes du volcan. On parle de volcanisme effusif ou de volcan rouge. En général, les éruptions effusives sont les moins destructrices.

 

Si la chimie de la lave est différente, elle peut être plus visqueuse et se déplacer moins facilement. Dans ces cas-là, le magma remonte lentement vers sa surface, il accumule des gaz et cela aboutit à des explosions au moment des éruptions volcaniques. Parfois, il n’atteint même pas la surface et donc on ne parle pas de lave. Ce magma reste sous la surface et on finit par avoir des explosions. On appelle cela les volcans gris. Les éruptions explosives sont souvent les plus destructrices.

 

Le séisme est dû à une rupture en profondeur, une cassure qui peut être associée à une faille. Ce point de rupture est appelé le foyer. Il est situé à quelques centaines de mètres de profondeur voire quelques kilomètres, dans la croûte terrestre. A la verticale de ce foyer, on trouve l’épicentre, souvent la zone la plus touchée, la plus détruite, par les ondes sismiques. Ces ondes sismiques se propagent du foyer vers les zones les plus éloignées à vitesse parfois très grande, et elles détruisent les constructions humaines au fur et à mesure de leur propagation.

 

II. Aléas et risques

 

Volcanisme et sismicité peuvent être liés à de forts risques pour les populations humaines. Les aléas sont ces phénomènes naturels : éruptions volcaniques ou séismes. Ces phénomènes naturels sont liés à des enjeux, ils représentent la vulnérabilité humaine et matérielle, c’est-à-dire ce que nous risquons s’il y a beaucoup de constructions ou beaucoup de population à un endroit donné de la Terre.

Si on combine les aléas et les enjeux, on obtient le risque qui peut être plus ou moins prononcé pour la population humaine. Il existe trois cas de figure :

– Si l’aléa est faible et l’enjeu fort parce qu’on est loin d’une zone de phénomènes naturels et que l’on a beaucoup construit, que l’on s’est installé, alors le risque est faible.

– Si l’aléa est fort et l’enjeu faible, donc si on est proche d’une zone de phénomènes naturels et qu’il y a peu de population installée et peu de constructions humaines, alors le risque est faible.

– Si l’aléa est fort et l’enjeu fort, par exemple si on est proche d’un volcan (sur les flancs par exemple car ce sont des terres très fertiles) et qu’il y a beaucoup de monde et de constructions, dans ces cas-là le risque est important. Il y a le plus de risque pour les populations et le maintien des constructions. Ces zones sont celles qui nécessitent la plus grande vigilance. C’est là où l’on va installer des mécanismes qui permettent de détecter à l’avance la survenue d’un séisme ou d’une éruption volcanique.

Météorologie et risques associés

La météo et le climat sont deux notions distinctes. La différence se joue sur deux échelles : une échelle de temps et une échelle d’espace. La météo se joue à quelques jours tandis que le climat est valable à l’échelle de dizaines d’années, voire de siècles, voire de millions d’années. La météo est aussi très localisée tandis que le climat s’apparente à des zones très étendues voir continentales.

 

I. La météorologie

 

Dépression et anticyclone sont liés au temps qu’il va faire.

Un anticyclone (A sur le schéma) est une masse d’air froide qui se trouve dans les parties hautes de l’atmosphère. Comme elle est froide, elle est plus lourde et va descendre petit à petit pour induire une compression de l’air au niveau du sol. Cet effet de surpression est appelé un effet anticyclonique. Cet anticyclone va avoir un effet dissipatif, il va apporter de l’air et va donc être associé à une météo plutôt sèche et ensoleillée.

Une dépression (D sur le schéma) correspond à une masse d’air chaude qui va s’élever du sol, l’air chaud étant plus léger, ce qui entraîne un appel d’air et donc une dépression au niveau du sol associée à une météo plutôt pluvieuse. En effet, la vapeur d’eau qui est emportée dans les parties plus hautes de l’atmosphère se condense et éventuellement retombe sous forme de pluie.

 

II. Le risque d’inondation

 

Le risque d’inondation est plutôt exceptionnel. Prenons l’exemple de la tempête Xynthia qui a particulièrement touché la commune de La Faute-sur-Mer, au nord de La Rochelle (en 2010). Cette commune est située entre une rivière et l’océan. Deux événements exceptionnels par leur intensité ont agit : une marée élevée et des vents très forts venant de l’ouest qui ont entraîné des inondations. Ces dégâts sont dus aux infrastructures construites dans une zone où il y avait des risques beaucoup trop importants.

 

III. Les cyclones

 

Les cyclones se forment en milieu tropical avec des températures de l’océan de l’ordre de 27°C. Cela correspond à une dépression. Il y a une évaporation de l’eau océanique qui se fait de manière intense pour former les cyclones. Sur le territoire français, l’île de la Réunion peut par exemple être touchée. Différents centres météorologiques essaient de prévoir le trajet de ces cyclones dans l’Océan indien.

 

Conclusion

 

On peut se demander dans quelle mesure les changements climatiques d’origine humaine entraînent des changements à l’échelle météorologique.

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