Propagation et mesures d’hygiène

Des mesures d'hygiène pour lutter contre les microbes

Hygiène : ensemble des pratiques de la vie quotidienne qui visent à rester en bonne santé. Ce qui veut dire éviter d’être contaminé par des agents pathogènes (virus, bactéries, champignons, etc), qu’ils se développent dans le corps et qu’ils provoquent une infection.

 

Pour cela, il existe un certain nombre de mesures préventives :

– hygiène corporelle (prendre soin de son corps),

– hygiène alimentaire (faire attention à ce que l’on mange et à l’état des aliments que l’on consomme),

– hygiène matérielle (prendre soin, nettoyer les objets de notre quotidien pour éviter qu’ils soient une source d’infection).

Au niveau de la protection contre les microbes, l’hygiène entre dans un cas plus général que l’on appelle hygiène de vie. Dans cette hygiène de vie, on peut compter ce dont on a parlé jusque-là donc se prévenir contre les microbes, mais on peut aussi prendre en compte la nécessité d’avoir un sommeil de qualité, du repos, etc. L’hygiène contre les microbes fait partie de l’hygiène de vie : ce qu’il faut faire pour rester en bonne santé.

 

Quelques exemples de mesures d’hygiène nécessaires à notre vie quotidienne :

– L’hygiène alimentaire c’est faire attention au mode de conservation des aliments (pour la plupart au froid) et au mode de cuisson (certaines viandes sont à cuire à cœur pour détruire les bactéries qui ont pu s’y développer),

– L’hygiène matérielle va être la désinfection et le nettoyage des objets du quotidien que nous manipulons et qui peuvent passer par d’autres personnes dans la journée.

-L’hygiène matérielle avec l’asepsie qui est le fait de prévenir des micro-organismes qui peuvent être pathogènes et dangereux. Pour cela, on utilise des produits désinfectants que l’on appelle aussi des antiseptiques. On cherche à développer l’antisepsie contre le développement de micro-organismes. Ces désinfectants sont des produits du quotidien : l’alcool (l’éthanol), l’éosine (propriétés désinfectantes, à mettre sur les plaies superficielles), l’eau oxygénée, le Dakin (solution antiseptique qui correspond à de l’eau de Javel diluée), etc.

 

Conclusion : Dans notre quotidien, on peut prendre des mesures d’hygiène qui permettent de rester en bonne santé en évitant le développement des microbes et leur entrée dans le corps.

Les agents pathogènes et leur propagation

Les agents pathogènes sont des organismes généralement microscopiques qui peuvent envahir l’organisme et le rendre malade. D’autres microorganismes peuvent ne pas être pathogènes (microbiote).

 

I. Caractéristiques générales des agents pathogènes

 

La plupart des agents pathogènes se transmettent entre deux réservoirs. On parle de réservoirs humains, c’est-à-dire que la maladie se transmet d’un humain à un autre.

On parle d’épidémie lorsqu’il s’agit d’une propagation rapide dans une population et que l’on observe de plus en plus de personnes malades. On parle d’endémie quand le taux de malades est constant mais que la maladie reste présente en proportion importante dans la population.

 

II. Types de transmission des agents pathogènes chez l’Homme

 

On observe deux types de transmission des agents pathogènes chez l’être humain : la transmission directe (d’humain à humain) et la transmission vectorielle (un autre individu prend le relai entre deux humains).

 

A. Pathogène à transmission directe

Il peut y avoir transmission directe par :

– Contact direct entre la peau ou les vêtements d’un individu infecté (exemple : la gale qui est un acarien, un autre type de microorganisme).

– L’air (exemple : tuberculose avec le bacille de Koch).

– L’eau (exemple : la bactérie du choléra vivant dans l’eau).

– Les sécrétions nasales (exemple : la grippe, avec éjection de particules pouvant contenir le virus quand on éternue ou que l’on tousse).

– Les sécrétions sexuelles (exemple : VIH responsable du sida, syphilis lors de rapports non protégés).

– Contact sanguin (exemple : VIH ou virus de certaines hépatites).

 

B. Pathogène à transmission vectorielle

La transmission vectorielle implique un autre réservoir que le réservoir humain dans la propagation et donc le cycle de vie ou de reproduction des agents pathogènes concernés.

C’est le cas du plasmodium, parasite microscopique. Le plasmodium est une cellule eucaryote (pas une bactérie, mais un microorganisme pathogène malgré tout) responsable de la maladie du paludisme. Le paludisme est une maladie grave, touchant peu de monde en France mais qui fait des millions de morts chaque année dans le monde. Le paludisme est aussi appelé la malaria.

Le paludisme se transmet via les piqûres de moustique : le moustique est le vecteur du paludisme. En piquant, il injecte le plasmodium dans le sang d’un être humain. Le moustique a prélevé ce plasmodium au préalable sur un autre individu humain.

L’infection par le moustique entraîne de nombreux symptômes et notamment des crises de paludisme. L’homme est un hôte qui peut mourir de la présence de ce plasmodium.

Dans le corps humain, le plasmodium se développe à la fois dans le foie et le sang : on parle de multiplication asexuée. Quand le moustique pique un être humain infecté, il prélève du sang et donc du plasmodium. Le plasmodium responsable du paludisme effectue la reproduction sexuée, cette fois-ci, dans le tube digestif du moustique.

Il s’agit donc d’un agent pathogène avec un cycle de vie complexe, à cheval entre le corps humain et le corps du moustique. La présence d’un vecteur animal, autre que l’humain, est l’intermédiaire entre les deux individus humains et va transmettre la maladie.

 

III. Prophylaxie chez l’Homme : protection individuelle et/ou collective

 

Peu importe la transmission de l’agent pathogène, l’Homme a développé des techniques au cours des siècles de prophylaxie.

Prophylaxie : ensemble des méthodes qui permettent de mieux connaître les pathogènes et également d’apprendre à s’en défendre.

Cette protection est à la fois individuelle lorsque l’on empêche personnellement la transmission de la maladie (se protéger des piqûres, avoir des rapports sexuels protégés avec le port d’un préservatif) et collective lors de campagnes de prévention (d’éradication des moustiques vecteurs de maladie) ou de campagne de vaccination. Le vaccin est une protection individuelle ET collective (protection de soi-même et des autres individus, car si on est vacciné alors on n’est pas porteur de la maladie, on ne peut pas la transmettre).

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