Terminale > SVT > Génétique et évolution > Annale - Le pelage des chats calico
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L’énoncé ci-dessous est celui d’un exercice fréquent au baccalauréat. C’est un exercice de type 2.1, « Pratique du raisonnement scientifique », dans lequel il faut rapidement valider ou invalider une hypothèse : la couleur du pelage chez les souris est gouvernée par un gène, dont il y aurait deux allèles.
Dans ce type d’exercice, il y a toujours deux croisements. Le croisement numéro 1 permet de comprendre rapidement où mène l’exercice, tandis que le croisement 2 présente les résultats qui valideront ou non l’hypothèse.
Le croisement 1 représente toujours le croisement de deux lignées pures, c’est-à-dire homozygotes pour un des deux allèles. Ici, une souris de lignée pure de couleur noire, de phénotype [noire] (le phénotype est toujours noté entre crochets) aura donc deux fois le même allèle qui gouverne la couleur noire, tandis qu’une souris de lignée pure de phénotype [blanche] aura deux fois le même allèle gouvernant la couleur blanche.
D’après l’énoncé, le croisement de ces deux individus donne 100 % d’individus de couleur noire. Cette information est essentielle, puisqu’elle permet de déduire que le phénotype [noire] l’emporte sur le phénotype [blanche] ou encore que l’allèle responsable de la couleur noire, notons le « N », est dominant sur l’allèle responsable de la couleur blanche, notons le « n », qui est donc récessif.
Il faut alors être capable de représenter ce croisement comme dans le schéma ci-dessous.
Le croisement 2 est plus difficile à comprendre. Il consiste à faire se reproduire des souris de génération F1, c’est-à-dire issues de l’hybridation de S1 et S2. L’objectif alors est de savoir réaliser un tableau de croisement, aussi appelé échiquier de croisement.
Dans cet échiquier de croisement, « γ » signifie « gamète ». Le premier individu F1 possède les deux allèles N et n, il produit soit des gamètes N, soit des gamètes n, et ce en quantité équivalente. La probabilité d’avoir le gamète N est donc de ½, de même pour avoir un gamète n. L’autre individu, de sexe opposé, est également de génération F1, il crée donc également des gamètes N ou n en quantité équivalente. Les quatre cases restantes représentent la descendance de F1, elles représentent le croisement. Comme chacun des gamètes peut être produit avec une probabilité ½, chaque descendant diploïde peut être obtenu avec une probabilité de ½ x ½ = ¼. Attention, écrire ces probabilités est obligatoire et est évalué.
A ce stade, il faut revenir au premier croisement. On sait que n est récessif devant N. Cela signifie que dans notre échiquier de croisement, les individus avec deux allèles N seront noirs, ainsi que ceux possédant l’allèle N et l’allèle n. Seuls les individus homozygotes pour n seront blancs. ¾ des individus seront noirs, et ¼ sera blanc.
Ces résultats ne coïncident pas avec les résultats donnés dans l’énoncé pour le croisement 2. Attention, ce n’est pas qu’il y a un problème avec l’énoncé ! C’est qu'il faut en déduire que l'hypothèse initiale n’est pas correcte. La couleur du pelage n’est pas déterminée par un seul couple d’allèles, mais par plusieurs gènes.
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