L'énoncé
HARPAGON.- Ah, je suis mort !
CLÉANTE.- Qu’est-ce, mon père ? Vous êtes-vous fait mal ?
HARPAGON.- Le traître assurément a reçu de l’argent de mes débiteurs, pour me faire rompre le cou.
VALÈRE.- Cela ne sera rien.
LA MERLUCHE.- Monsieur, je vous demande pardon, je croyais bien faire d’accourir vite.
HARPAGON.- Que viens-tu faire ici, bourreau ?
LA MERLUCHE.- Vous dire que vos deux chevaux sont déferrés.
HARPAGON.- Qu’on les mène promptement chez le maréchal.
CLÉANTE.- En attendant qu’ils soient ferrés, je vais faire pour vous, mon père, les honneurs de votre logis, et conduire Madame dans le jardin, où je ferai porter la collation.
HARPAGON.- Valère, aie un peu l’œil à tout cela ; et prends soin, je te prie, de m’en sauver le plus que tu pourras, pour le renvoyer au marchand.
VALÈRE.- C’est assez.
HARPAGON.- Ô fils impertinent, as-tu envie de me ruiner !
Extrait de L'Avare, Acte III, scène 10, Molière, 1669
Question 1
Relever dans le texte, une phrase interrogative et une phrase exclamative.
Phrase interrogative : Que viens-tu faire ici, bourreau ?
Phrase exclamative : Ô fils impertinent, as-tu envie de me ruiner !
Question 2
Relever dans le texte, une phrase déclarative et une phrase injonctive.
Phrase déclarative : Le traître assurément a reçu de l’argent de mes débiteurs, pour me faire rompre le cou.
Phrase injonctive : Qu’on les mène promptement chez le maréchal.
La phrase injonctive est aussi appelée phrase impérative.
Question 3
Relever une phrase de forme affirmative et une phrase de forme négative.
Forme affirmative : Monsieur, je vous demande pardon, je croyais bien faire d’accourir vite.
Forme négative : Cela ne sera rien.