Seconde > SVT > Boost SVT > Boost SVT - Le contrôle hormonal du cycle féminin
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Une hormone est un molécule chimique qui circule dans le sang d’un individu. Ce ne sont pas forcément les mêmes hormones chez les femmes et les hommes. Ici, on parle d’hormones typiquement féminines. Cette molécule chimique est produite par un organe, qu’on appelle généralement une glande. En circulant dans le sang, elle atteint des cibles. Une cible est un organe qui possède des récepteurs à cette molécule chimique : il y est sensible et l'hormone modifie son fonctionnement quand elle l'atteint. Les hormones sont des messagers chimiques circulant dans le sang.
- On peut les doser par des prises de sang. Ainsi, au cours d’un cycle féminin, on peut suivre la quantité d’hormones produites au cours du temps.
- On peut faire des expériences, elles sont réalisées parfois chez d’autres mammifères (la rate, la lapine). On peut injecter des hormones ou au contraire enlever certains organes producteurs d’hormones et voir quelles conséquences cela peut avoir.
- On peut étudier certaines maladies lorsqu’une femme manque d’une hormone, en analysant les conséquences que cela peut avoir sur son cycle.
Il y a un contrôle supérieur des ovaires par le cerveau (et donc indirectement de l’utérus). Il existe deux zones dans le cerveau : l’hypothalamus et l’hypophyse qui produisent des hormones intervenant dans le cycle de reproduction.
L’hypothalamus produit la GnRH qui stimule l’hypophyse. Une stimulation signifie que sous l’effet de cette première hormone l’hypophyse répond en produisant elle-même ses propres hormones.
L’hypophyse produit la LH et la FSH. Elles circulent dans le sang et n’ont pas un taux constant au cours du cycle. Ces hormones sont aussi appelées des gonadostimulines (elles ont pour rôle de stimuler les gonades : les ovaires). Les ovaires produisent des ovules, à raison d'un ovule par cycle au moment de l’ovulation (au jour 14). Sous l’effet des gonadostimulines, les ovaires produisent un ovule qui se développe au sein d’un follicule. Les hormones hypophysaires stimulent la croissance du follicule, c’est-à-dire la production de l’ovule en milieu de cycle.
Les ovaires répondent également à la stimulation qui vient du cerveau en produisant des hormones :
- les oestrogènes, produits par le follicule lui-même (plus il grossit, plus il y a d’œstrogènes),
- la progestérone, produite plutôt en deuxième partie de cycle par le corps jaune.
Ces hormones ovariennes circulent dans le sang et ont une action au niveau de l’utérus et au niveau du cerveau :
- L’action des hormones ovariennes et surtout des oestrogènes stimule l’utérus. On sait que si une femme n’a plus d'ovaires, l’utérus n’est plus correctement stimulé et l’endomètre ne se développe plus de façon cyclique. Le cycle de l’utérus est dépendant des hormones ovariennes et en particulier de l’oestradiol qui fait partie de la famille des oestrogènes. Le renouvellement cyclique de la paroi de l’utérus est donc synchrone à la production d’un ovule. Cette synchronisation est assurée par la circulation entre les deux organes d’un messager chimique, les oestrogènes.
- Les oestrogènes ont aussi une action à distance sur le cerveau et notamment sur cet ensemble hypothalamus/hypophyse. Comme c’est une réponse à un contrôle, on parle de rétrocontrôle. (Dans ce cycle, le contrôle est celui du cerveau sur les ovaires et le rétrocontrôle est celui des ovaires sur le cerveau.) Ce rétrocontrôle des ovaires vers le cerveau peut être positif (on parle de stimulation) ou négatif (on parle d’inhibition). Ainsi, les oestrogènes peuvent faciliter le fonctionnement de l’hypophyse et de l’hypothalamus ou au contraire le ralentir. Ce rétrocontrôle est positif en milieu de cycle, négatif en début et en fin de cycle.
Il existe un contrôle supérieur (cerveau) qui permet au gonades féminines (les ovaires) de produire un follicule par cycle. Ce follicule grandit et produit de plus en plus d’œstrogènes jusqu’à atteindre sa taille maximale au moment de l’ovulation. En grandissant, ce follicule permet la synchronisation avec le cycle de l’endomètre, il y a donc un épaississement de la paroi utérine, sur la moitié du cycle. Cette paroi arrive à sa taille maximale vers J14, quand l’ovule est prêt, lui aussi, à une éventuelle grossesse. Il existe, en plus, un rétrocontrôle des ovaires vers le cerveau, positif ou négatif.
Il y a donc un fonctionnement synchrone de différents organes et cette synchronisation est assurée par la circulation entre les organes de messagers chimiques qui sont les hormones.
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